À propos

DANIEL GUILLOTIN
DU DESIGN GRAPHIQUE
AU DESIGN OBJET ET À LA SCULPTURE

Fauteuil Altesachair vengé

Une formation classique d’art et de design graphique à l’école des Beaux Arts m’a permis de vivre de nombreuses années aux côtés des signes, des images, des textes, des formes, des couleurs et des matières, tous devenus de bons amis.
Graphiste et directeur artistique durant plus de trente ans…. En deux dimensions.

Il me manquait la troisième dimension, celle du volume, du travail de la matière, de la collaboration avec les artisans. J’ai toujours aimé composer avec les contraintes techniques, tourner autour de l’objet et faire exister toutes les faces.
Cela voulait dire apprendre encore. La chance !
Comme dans le graphisme, je suis toujours attiré par la sobriété du dessin et les séries limitées qui provoquent la création. 

Il y a quelques années, j’ai commencé une étude sur un modèle de chaise/fauteuil;
La chaise est un exercice de design particulier, elle réunit l’esthétique, le confort et la gestion des charges. Après ce travail d’étude, de prototypage, et les premiers exemplaires sortis, j’ai voulu travailler sur d’autres pièces. Luminaires, tables, tabourets, et couteaux…
 
Steeve Bonnifait, menuisier, est rapidement devenu un ami et m’a appris beaucoup de son métier au fil du temps et des projets que nous avons menés ensemble.

Couteaux EDGE, à l’unité, par 2 ou en coffret de 6

À VOIR SUR altesadesign.com

Guillotin Gravure 060 (34x54cm)

LA GRAVURE, LES ESTAMPES

Depuis 2005 (création de l’Atelier du haut de la rue), une autre partie de mon temps a été consacrée à la gravure contemporaine. Une partie de l’atelier pour ma production personnelle, une autre pour accueillir et accompagner des adultes dans leur expression artistique. Durant 15 ans.

Une sélection de mes gravures est visible sur cette page et à la galerie de Michelle Champetier 

LA SCULPTURE PARLE AVEC LA GRAVURE

Aujourd’hui, une parenté est apparue entre les sculptures récentes et les gravures plus anciennes. Un lien formel, et sans doute un peu plus car dans les deux approches, le travail de la matière est présent. La gravure sans la matière travaillée n’existe pas. L’encre a besoin de relief pour se fixer.
Au delà de la composition des volumes, la sculpture a été pour moi l’occasion de travailler la matière. L’oxydation, la patine du bronze qui contraste avec les surfaces polies, le grain du béton, tout ce qui donne envie de toucher…

UNE SUITE LIBRE

J’ai choisi d’oublier pour un moment les contraintes du design objet pour travailler plus librement sur des pièces sans usage. Une suite libre.
Des objets façonnés qui se posent et racontent leur histoire. Une histoire différente à chacun.
Donner une forme à la matière. Assembler, composer, faire parler les surfaces entre elles, rechercher l’équilibre dans l’asymétrie, créer une dynamique, une tension qui dérange la raison…
Des formes simples, « silencieuses » comme l’a exprimé une personne lors d’une exposition.
J’ai choisi pour cela l’acier, le bronze et le béton, des matières élémentaires pour des compositions élémentaires.
Assez sobres pour s’arrêter aussi sur leurs matières.

DANS UN NOUVEL ATELIER
La création et l'aménagement d'un nouvel atelier était nécessaire pour travailler des pièces de plus grands volumes.
Cela a été possible avec Philippe Rodot, ami et partenaire dans cette histoire !
Sébastien Leduc, ami et soudeur professionnel, a bien voulu donner de son temps pour transmettre une part de son savoir faire. Impossible sans lui !

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